Télécharger :
Distance: 5 km
Durée: 02h15
Niveau: Modéré
Dénivelé: 118 D+
Védrines-Saint-Loup
Boucle
Cailloux, Terre, Non adapté aux poussettes
Jaune
Toute l'année. Sous réserve de conditions météo favorables.
À pied

L’école de Védrines Saint-Loup surplombe la forêt de Margeride qui est la principale richesse de la commune depuis fort longtemps. Ce chemin des écoliers vous montrera les rapports étroits qui animent la forêt et les habitants du village.

D. Départ du parking devant l'ancienne école qui est aujourd'hui la mairie. Descendre sur la D 901, traverser la D 990 en direction du moulin de Loubat, sur la route qui est située en face.
1. Continuer sur la D 901 sur 300 mètres, prendre le chemin à droite qui part dans la forêt. Suivre le chemin sur 1 Km jusqu'à proximité du bâtiment de la Salesse au bord du ruisseau de Lergne
2. Suivre le chemin jusqu'à la route, tourner à gauche sur la route puis encore à gauche prendre le chemin des étangs en direction de la ferme de la Margeride.
3. Après la ferme, traverser une route et s'engager en face dans un chemin au milieu des prés. Dès l'entrée dans la forêt, prendre à gauche le chemin descendant.
4. Déboucher sur la route qui relie Védrines-Saint-Loup à Longesaigne. L'emprunter à gauche sur 300 m. La quitter pour un chemin à droite, qui rejoint la route au moulin de Loubat puis la reprendre sur la droite. Traverser la D 990 pour arriver au point de départ.

Les pauses buissonnières
D. La vaste école de Védrines-Saint-Loup accueillait dans ses deux classes les enfants du bourg et des villages environnants (Longesaigne, Le Mut, Védrinette, La Fage...). La cour de récréation n'est plus animée par les cris et les galopades des élèves depuis que l'école a fermé ses portes en 2000. Non loin de là, sur la place du bourg, l'église romane dédiée à saint Loup, bien que remaniée, mérite le détour ; c'est l'une des plus anciennes de la région.
1. En partant de l'école, les enfants de la « montagne » passent devant le moulin de Loubat ou Loubet situé sur le ruisseau de Lergne. Ce moulin « à scie » et « à bled » est attesté dès 1685 : la force hydraulique permettait d'actionner des meules destinées à produire de la farine et une scie pour couper le bois de la Margeride. De nombreux moulins étaient installés sur les cours d'eau de Védrines-Saint-Loup.
2. En plein cœur de la forêt, les enfants jouent autour de « l'arbre fourchu » : c'est un sapin pectiné extraordinaire avec ses quatre branches verticales. Un peu plus loin, le bâtiment de la ferme de la Salesse, aujourd'hui, en ruines était une « usine » destinée au travail de laine (nettoyage, cardage...) à la fin du XIXe siècle puis a servi de résidence à des bûcherons italiens au début du XXe siècle.
3. La ferme de la Margeride d'où partent les enfants pour aller à l'école est située sur l'emplacement d'un château qui appartenait aux seigneurs du même nom puis successivement aux familles des Talhac, des Apchier et de La Tour d'Auvergne. Cette vaste propriété forestière qui abrite de très beaux étangs donna son nom vraisemblablement au XVIIIe siècle à l'ensemble du massif qui court du plateau du palais du Roi en Lozère aux environs du col de la Fageole.
4. La croisée des chemins est l'occasion de rencontres entre les enfants de Longesaigne et ceux de la Margeride, ce qui pouvait donner lieu quelquefois à des bagarres homériques. Dans la forêt, vous pouvez vous adonner à une activité beaucoup plus paisible : observer sous les hêtres et les sapins pectinés des plantes telles que l'épervière des bois, le compagnon rouge ou le bugle rampant pour ne citer qu'eux.

Le saviez-vous ?
La manufacture royale de la Margeride
Des sols granitiques riches en quartz nécessaire pour la silice, de la potasse, provenant de la combustion de fougères, la présence de vastes forêts pour alimenter les fours, une rivière navigable, l'Allier située non loin de là, explique la présence d'une activité verrière à Védrines-Saint-Loup. Cette production attestée au XVe siècle a connu son apogée au XVIIIe siècle avec la création d'une manufacture royale en 1769, avant de disparaître en 1834.