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Distance: 8.5 km
Durée: 02h45
Dénivelé: 355 D+
Fridefont
Boucle
Terre, Non adapté aux poussettes
Jaune
Toute l'année.
À pied

Ce parcours offre un très beau point de vue sur la retenue de Grandval et les Gorges du Bès. A proximité du circuit, se trouvent les anciennes mines de blende et de galène de Magnac .

Départ : depuis la place du village, au-dessus de l’église, prendre la direction du cimetière, au carrefour prendre en face.

1. Prendre à droite la petite route, puis le carrefour à gauche pour rejoindre le village de La Brugère.

2. Après le four du village prendre à gauche et continuer tout droit, puis emprunter le chemin sur 500 mètres. Prendre à droite un sentier qui descend à travers la pente et qui longe la crête pour déboucher sur un chemin plus large.

3. Hors circuit : prendre à gauche sur 150 mètres, traverser le ru et avancer de 30 mètres pour trouver une ancienne entrée de mines (accès interdit). Prendre à droite le chemin de pierres qui longe le barrage.

4. Hors circuit : prendre à gauche sur 200 mètres pour arriver jusqu’à l’ancien village de Magnac, les ruines du village et de l’ancien cimetière ( avant la construction du barrage de Grandval) sont encore visibles. Sur la droite petite aire de repos avec tables de pique-nique. Continuer le chemin qui après un virage à droite remonte à travers la forêt jusqu’au village du Pouget (sur la gauche superbe point de vue sur Laval et le Bès qui se jette dans le lac de
Grandval).

5. Au village du Pouget, prendre à droite la route goudronnée jusqu’à la Route Départementale n°13.

6. Au carrefour, prendre la Route Départementale n°13 sur 750 mètres.

7. Prendre à gauche le chemin qui rejoint le bois.

8. Au carrefour, prendre à droite le chemin à travers les hêtres pour revenir sur Fridefont.

LA SOURCE MINERALE DE MAGNAC
Outre ces mines de plomb argentifère, MAGNAC possède une source minérale
dont l'émergence est aujourd'hui noyée sous les eaux de la retenue du barrage de GRANDVAL, mais qui épisodiquement se retrouve à découvert lorsque le niveau du lac baisse. Comme les autres sources minérales de la région, la source de MAGNAC donna lieu au XIX eme siècle à des cures qui duraient une dizaine de jours et qui consistaient à absorber en trois fois, à une demi-heure d'intervalle une quantité d'eau variant entre trois et cinq litres.

En 1844, 300 à 400 BUVEURS D'EAU fréquentent la source. Dans un rapport adressé au Préfet et datant de 1853, le Sous-Préfet précise à pro-
pos de MAGNAC : 'Le village de MAGNAC est composé de cinq maisons. La source est communale et les exploitants sont les habitants du village. Les eaux ferrugineuses renferment les mêmes ingrédients que celles de SAINÏE-MARIE.... La fontaine est composée d'un grand bac auprès d'un mur qui sépare une prairie de la voie publique. Les parois du bac sont recouvertes d'une peau jaunâtre qui décèle le fer. L'eau est claire, limpide, pétillante très agréable à boire. Elle est généralement employée contre les migraines, la parésie des voies digestives, la convalescence des fièvres, la catarrhe invétérée, l'hématurie passive, les calculs rénaux, la leucorrhée ; la chiorose et autres maladies de langueur.'
Le 21 avril 1896, la source de MAGNAC est autorisée à la vente, des étiquettes ne sont pas demandées. En 1906, 400 bouteilles sont vendues notamment à CHAUDES-AIGUES.

Au début du XX eme, la source, par suite de son faible débit qui empêche toute
échelle, commercia1isation à grande tombe dans l'oubli.

LES MINES DE MAGNAC
On prétend que les filons métalliques de MAGNAC, essentiellement constitués de GALENE et de BLENDE, auraient été exploités déjà par les Romains. Rien ne le prouve vraiment et le véritable 'découvreur' reste un nommé LACAS, d'origine
Lozèrienne qui effectua des recherches en 1857.
Associé à DELCROS et MIGNE, deux sanflorains, il crée une société qui sollicite une concession en 1859. Suite au peu de résultat, les travaux sont abandonnés entre 1860 et 1884.
Ils sont repris par un dénommé ROCHE, ancien ouvrier de la Société LACAS-DELCOS-MIGNE qui va exploiter les mines jusqu'en 1891 avec l'appui de différents bailleurs de fonds.
Malgré une action rocambolesque de ROCHE qui, furieux d'être évincé de la nouvelle société, envahit la mine, chasse les ouvriers, s'empare du matériel et violente le nouveau Directeur, l'affaire est reprise par 'LA COMPAGNIE DES MINES DE MAGNAC" une société civile à la tête de laquelle on trouve LIONEL DE BONDY de la société SCHNEIDER et Cie et Charles Philippe FLAMENT, co-directeur de l'Etablissement Thermal de CHAUDES-AIGUES. Une concession de mines est accordée en 1893.
Au début du XXème, la mine est florissante. On y compte pas moins de 81 ouvriers et un rapport d'activités de 1905 signale l'extraction de 9175 tonnes de minerai acheminé jusqu'à la gare de SAINT-CHELY D'APCHER grâce à un pont jeté sur le

A la vieille de la Première Guerre Mondiale, les travaux sont arrêtés définitivements.